Comment fonctionne un vélo électrique ?

Disponible depuis quelques années dans le commerce et se démocratisant de plus en plus, le vélo électrique est devenu une très bonne alternative au vélo classique. Par vélo classique nous voulons bien évidemment parler du vélo que l’on connaît tous et qui fonctionne avec un pédalier que l’on actionne avec les jambes.

Rassurez vous nous allons pas vous donner l’explication détaillée du fonctionnement de ce modèle. Le vélo classique est agréable à utiliser par beau temps à la campagne et permet en ville de gagner un temps considérable par rapport à la voiture.

En revanche dès qu’il s’agit de franchir une grosse montée les choses deviennent plus compliquées si on ne dispose pas d’une bonne condition physique. C’est entre autres pour ces cas là que le vélo électrique est bien pratique. De quoi s’agit-il au juste ? Et bien bien tout simplement d’un vélo classique sur lequel est disposé un moteur électrique, une batterie et un cadran permettant de régler le niveau d’assistance au pédalage.

Il serait plus exact de parler de vélo à assistance électrique plutôt que de vélo électrique. En effet il vous faudra pédaler un minimum pour faire avancer le deux roues, vous devrez faire donc faire tourner vos jambes, et oui vous n’êtes pas sur une mobylette ou un scooter ! Sur le principe le fonctionnement de ces vélos électriques est vraiment simple mais il y a tout de même quelques subtilités à connaître pour bien comprendre comment ces deux roues avancent. Voyons donc ensemble quels sont les principales caractéristiques qui permettent de faire avancer un vélo électrique.

Un vélo électrique c’est un vélo classique auquel sont ajoutés trois éléments. Un cadran situé sur le guidon, un moteur situé sur une des roues ou sur le pédalier et pour terminer une batterie, fixée généralement sur le cadre. Voyons ensemble quels sont les principes de fonctionnement et le rôle de ces différents éléments.

La législation

La législation qui entoure ces deux roues est très stricte. En effet pour qu’un vélo à assistance électrique soit considéré comme un vélo et pas comme une mobylette il faut tout d’abord que la puissance du moteur ne dépasse pas les 250 watts. Ensuite l’assistance doit être liée au pédalage, en aucun cas une poignée ou un interrupteur ne doit faire avancer le vélo seul sans l’aide de vos muscles. Enfin l’aide au pédalage doit stopper dès que vous arrêtez de pédaler ou que la vitesse du moteur dépasse les 25km/h.

En respectant ces critères, un vélo électrique ne nécessite pas d’être assuré, d’avoir une plaque d’immatriculation ou encore d’être conduit par des personnes qui ont le BSR. Seules conditions requises pour se promener en vélo électrique, être prudent et respecter les autres usagers de la route. On vous conseille tout de même de porter un casque, c’est peut-être pas esthétique mais ça peut vous sauver la vie.

Les différents éléments

La batterie : C’est comme nous vous le disions précédemment un élément primordial du vélo électrique. Celle ci représente en effet pas loin de 50% du prix du vélo. Rendez vous compte. La puissance de la batterie influera directement sur la capacité de votre vélo à franchir les côtes. Son autonomie et la durée de son chargement sont aussi des éléments à ne pas négliger. La plupart des batteries sont au lithium mais on trouve cependant encore des batteries au plomb. Ces dernières sont bien plus lourdes et polluantes que les batteries au lithium.

Le moteur : Situé sur le pédalier ou sur l’une des roues sa puissance est limitée à 250 W et il ne peut faire avancer le deux roues à plus de 25km/h

Le boitier de commande : Présent sur le guidon non loin de l’indispensable sonnette, il permet de sélectionner le niveau de l’assistance que l’on désire et aussi de connaitre quelques données comme le niveau de la batterie ou bien encore la vitesse à laquelle vous vous déplacez. Les données présentes sur le boitier diffèrent selon les modèles de vélo.

Les différents types d’assistance

On peut différencier quatre types différents d’assistance au pédalage, l’assistance par tension de chaîne, par capteur de pression, par capteur d’effort et enfin par rotation du pédalier. Voyons ensemble comment fonctionnent ces différents systèmes d’assistance au pédalage.

Capteur d’effort : Ici la puissance du moteur est déterminée par la force que vous mettez dans les coups de pédales.  C’est vous qui influez sur la puissance du moteur. C’est un système qui sera plus particulièrement adapté aux personnes habituées à pratiquer du sport régulièrement.

Tension de la chaîne : Avec ce système vous êtes aidé uniquement quand la chaîne se tend.  Pour avancer vous devrez donc impérativement faire tourner les pédales.

Capteur de pression : Apprécié par les sportifs ce système a pour principe de faire démarrer le moteur dès qu’une pression même faible est exercée sur les pédales. Plus vous faites tourner le pédalier plus le moteur vous fournit une assistance importante.

Rotation du pédalier : Ici un capteur placé près du pédalier détecte la rotation, la puissance du moteur ne varie donc pas selon la puissance que vous développez sur les pédales. Un simple mouvement, même faible, du pédalier et le moteur tourne à plein régime.

Voila pour l’explication la plus claire possible du fonctionnement et de la législation entourant les vélos électriques. Vous l’aurez compris en lisant ces lignes, le fonctionnement d’un vélo électrique repose sur deux éléments principaux, la batterie et le moteur.

Cependant il convient de rappeler encore une fois qu’il s’agit de vélos à assistance électrique donc il vous faudra pédaler forcément un minimum pour faire avancer le deux roues. Il ne s’agit pas d’un scooter ! Il ne reste plus qu’à bien choisir votre engin, pour cela vous pouvez vous aider de cet article, destiné à vous venir en aide.